Citation : Aimer par Philippe besson, Osho et Christiane Singer

Aimer  n’est pas s’installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C’est douter toujours, trembler toujours.
Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l’habitude ne s’insinue et nous tue, ou pire : nous anesthésie.
Ne pas croire que plus rien ne reste à faire mais au contraire séduire et séduire encore.

Aimer, ce n’est pas gagner à tous les coups. C’est prendre des risques, faire des paris incertains, connaitre la frayeur de perdre sa mise pour mieux savourer le frisson de la douleur.

Aimer n’est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C’est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu’il y a quelqu’un au bout qui dit d’une voix douce et calme : « avance, continue d’avancer, n’aie pas peur, tu vas y arriver, je suis là ».

Philippe besson

La capacité d’être seul, c’est la capacité d’aimer.. Cela peut vous sembler paradoxal, mais ça ne l’est pas. C’est une vérité existentielle ! Seules les personnes qui ont la capacité de vivre seules sont capables d’amour, de partager, d’aller en profondeur vers une autre personne, sans vouloir la posséder, sans être dépendant et sans essayer de la réduire à une chose.

Osho

Quand nous entrons en amour, toutes les catastrophes nous guettent. Pourquoi ? Parce que nous nous leurrons. Nous croyons que l’amour vient de nous être octroyé par la personne que nous aimons – et que cette personne détient l’amour. Or l’amour n’est aux mains de personne. Ni entre mes mains, ni entre les siennes. Il est entre nous. Il est ce qui, entre nous, s’est tissé depuis notre première rencontre, ce que l’espace insaisissable entre nous a engendré et continue d’engendrer d’instant en instant. Une œuvre fluide et perfectible à l’infini.

Être en amour nous met dans un état de transparence, de bienveillance envers le monde entier, d’ouverture du cœur, de solidarité naturelle.

Le piège qui nous guette est de faire une idole de l’être aimé et de lui attribuer le miracle de cette transformation. Dès lors, puisque tout paraît dépendre de lui, je cours le risque d’en faire soit mon despote soit mon esclave – deux visages d’une même réalité. Le fluide de l’amour coagule aussitôt et se pétrifie.

Si nous déjouons ce piège, nous avons rendez-vous avec le Réel – cet espace agrandi, cette dilatation de tout l’être qui est le fruit de la relation vraie. C’est ce fruit qui mérite le nom d’amour.

Christiane Singer
N’oublie pas les chevaux écumants du passé

Aimer est entre autre ce que nous tentons de mettre en œuvre à Pas de Côté, Puy Saint Eusèbe, dans les Hautes alpes, au travers de nos stages et de nos ateliers.

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